Lorsqu’un étranger se rend en France et qu’il souhaite exercer une activité professionnelle rémunérée, celui-ci doit obtenir une autorisation de travail. En temps normal, celle-ci est sollicitée directement par l’employeur, c’est pourquoi le travailleur est en règle dès son arrivée sur le sol français. Toutefois, tout n’est pas toujours si simple, notamment quand il s’agit de renouveler l’autorisation de travail. On fait ainsi le point ensemble sur les éléments importants à connaître à ce sujet en 2025 pour le cas de la France.
Des démarches qui peuvent nécessiter l’accompagnement d’un avocat spécialisé
Comme nous l’avons évoqué en introduction, c’est l’employeur qui doit en principe déposer une demande d’autorisation de travail pour le cas d’un salarié étranger. Il faut déjà avoir en tête que tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. S’il s’agit d’un étranger ressortissant d’un pays de l’UE par exemple, il n’y a pas besoin d’autorisation spécifique. À partir du moment où celui-ci possède une carte de résident, il peut travailler librement.
Par contre, concernant les étrangers venant d’un état tiers à l’UE, c’est un peu plus complexe. En premier lieu, il est nécessaire que la sollicitation d’autorisation de travail s’inscrive dans un cadre précis : contrat en CDI, CDD en vue de l’obtention d’un titre de séjour, emploi saisonnier… Dans tous les cas, si l’emploi ne remplit pas toutes les conditions prévues par la loi, un refus est possible. C’est pourquoi il est recommandé d’être accompagné par un expert dans le domaine. On peut notamment citer Amerha Avocat, spécialiste en droit des étrangers qui peut intervenir sur toute la France.
Le secteur d’activité joue beaucoup dans la décision accordée
Imaginons la situation suivante : vous avez sollicité une autorisation de travail en ligne en tant qu’employeur et la réponse des services concernés tarde à venir. Sachez que ceci n’est pas forcément lié au fait que vous ne respectez pas l’ensemble des critères indiqués dans les textes de loi. Il faut alors s’interroger à propos de la validité du titre de séjour du travailleur ainsi qu’à un autre aspect moins évident : le secteur d’activité.
En effet, il existe une liste de métiers en tension et ceux-ci sont prioritaires dans les demandes d’autorisation. On peut citer par exemple tout ce qui touche au BTP (couvreurs, maçons…), au transport (conducteurs routiers…), à l’agriculture… Vérifiez donc bien que le métier est inscrit dans la liste.
Un renouvellement qui n’est pas automatique
On pourrait penser que lorsqu’un travailleur étranger a été en mesure de conserver son poste, le renouvellement de son autorisation de travail s’effectue automatiquement. Dans les faits, les autorités françaises exigent des preuves de son intégration professionnelle. C’est-à-dire si la vie de bureau se passe bien, si les tâches confiées sont bien réalisées… Il faut ainsi penser à déposer une demande de renouvellement suffisamment longtemps à l’avance (deuxième mois précédant son expiration) étant donné que les délais sont parfois assez longs.
Pour info, la liste des documents à fournir varie selon les années puisqu’elle est fixée par arrêté conjoint des ministres qui s’occupent de l’immigration et du travail.