Quelles sont les unités institutionnelles en capacité de financement et celles en besoin de financement ?
Le circuit des opérations de répartition primaire
Le circuit des opérations de répartition primaire regroupe les impôts directs en provenance des ménages, les salaires et prestations sociales venant des administrations, les salaires délivrés par les entreprises et les impôts indirects et cotisations sociales venant des entreprises. Les opérations de répartition correspondent au versement de salaire, de prestations sociales et des impôts directs.
Alors, capacité ou besoin de financement ?
À travers le circuit économique de la répartition primaire, on peut déterminer les soldes de chaque unité institutionnelle. Si le solde est positif, l’unité institutionnelle est en situation de « capacité de financement », si le solde est négatif, elle est en situation de « besoin de financement ». Lorsque l’on est en situation de capacité de financement, on peut financer et investir, comme c’est le cas typique des ménages. Les entreprises par contre ont souvent des soldes négatifs dus aux besoins en investissement et développement, d’où un recours fréquent à l’emprunt. Les administrations publiques sont alternativement en besoin et en capacité de financement. Elles sont en besoin de financement lorsqu’il y a une crise ou des difficultés économiques. Ces dernières années, les besoins ont été plus importants et ont fait explosé les déficits budgétaires, notamment à cause des besoins importants provoqués par la précarité, le chômage, etc. De 1945 à 1970, les administrations publiques étaient excédentaires (capacité). Normalement, les besoins de financement sont compensés par les capacités de financement. Les ménages, en déposant leur épargne à la banque, permettent, via le secteur bancaire, de financer les entreprises en besoin de financement. En théorie, tous ces soldes doivent s’annuler.