La répartition primaire de la production se compose de plusieurs opérations : quelles sont-elles ? La répartition primaire se compose de plusieurs opérations : la consommation, l’investissement (formation brute de capital fixe : F.B.C.F pour la fabrication de biens sur le long terme, consommations intermédiaires pour les matières premières, etc), production, importation, exportation et la variation des stocks (différencie la production réalisée et la production vendue).
L’égalité emploi-ressources
Les opérations sur les biens et les services sont la consommation, l’investissement (formation brute de capital fixe : F.B.C.F pour la fabrication de biens sur le long terme), les consommations intermédiaires (matières premières), la production, les importations, les exportations et la variation des stocks (différence entre la production réalisée et la production vendue). Ces opérations sont nécessairement liées par un équilibre entre les emplois (utilisation des biens et des services : consommation finale, consommation intermédiaire, investissements, stocks et exportations) et les ressources (origine des produits présents sur le marché : importation ou production).
En-haut de l’équation se trouvent les ressources, c’est-à-dire l’origine, des produits offerts (produit intérieur brut [production nationale] et importations), en bas de l’équation se trouvent les emplois qui sont la destination et l’utilisation des produits (consommation finale, consommation intermédiaire, formation brute de capital fixe, variation des stocks et exportations. Les dépenses publiques se retrouvent de part et d’autre de l’égalité. La répartition du PIB se fait en deux étapes : la répartition primaire et la répartition secondaire.
La répartition primaire
La répartition primaire est le passage du P.I.B au R.N.B. Le P.I.B est divisé en rémunération des salariés, excédent brut d’exploitation et impôts liés à la production. La rémunération des salariés rassemble tous les salaires et charges sociales. Le revenu des apporteurs de capitaux est nommé « excédent brut d’exploitation ». Les salaires et les charges sociales s’ajoutent par la suite aux revenus mixtes (revenus du travail et du capital (revenu d’activité) des entrepreneurs individuels) pour former les revenus d’activité (revenu du salarié et de l’entrepreneur individuel). Les revenus d’activité s’ajoutent aux revenus de la propriété (revenus des rentiers qui détiennent des actifs immobiliers tels que des terrains, des appartements, des maisons, etc, des propriétaires d’actifs financiers, des propriétaires des actifs réels) pour former les revenus primaires bruts des ménages. Ceux-ci, une fois ajoutés aux revenus des sociétés (résultat auquel on ôte le revenu des actionnaires) et des administrations (impôts et cotisations [déjà pris en compte dans les salaires et charges sociales]) forment le Revenu National Brut. La répartition primaire décrit la première étape de répartition des revenus créés par la production, répartis entre la main d’œuvre (revenus du travail), le capital (revenus du capital et de la propriété) et l’administration (impôts et cotisations). Le responsable de cette répartition primaire est l’entreprise qui répartit à l’issue de la production.
La répartition secondaire
La répartition secondaire permet une redistribution des revenus répondant à plusieurs types d’objectifs : la collecte des impôts et le versement de prestations économiques et sociales. Cette répartition secondaire vise à corriger les inégalités constatées dans le cadre de la répartition primaire des revenus. Des écarts de revenu existent par rapport aux différents salariés de l’entreprise. Pour les corriger, l’État compense en versant des transferts sociaux. Pour ceux qui touchent peu, ils touchent beaucoup, mais pour ceux qui touchent beaucoup, ils ne toucheront que lorsqu’ils sont face à un risque. Une autre manière de corriger les inégalités est la fiscalité qui est défavorable aux individus qui touchent beaucoup. En somme, la nation produit des biens ou des services, l’État prend ensuite des prélèvements obligatoires (fiscalité ou cotisations) puis il distribue des revenus. Cette distribution permet de rendre compte des différences considérées comme injustes. En général, le revenu brut est inférieur au revenu net final pour des bas salaires et il est supérieur au revenu net final pour les hauts salaires.