Les autres facteurs de la consommation

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Sommaire

La théorie du rattrapage

La théorie du rattrapage du théoricien Duesenberry (ou effet Duesenberry[1], d’imitation, de distinction ou de démonstration) développe l’idée selon laquelle les individus modifient leur mode et style de vie notamment au travers de la consommation, consciemment ou inconsciemment (mais le plus souvent inconsciemment), en se basant sur celle du groupe social le plus élevé. Si un individu refuse de s’adapter, les autres exercent des pressions pour qu’il s’adapte. S’il persiste, il est mis peu à peu à l’écart du groupe. On parle d’effet de rattrapage car la consommation générale se calque sur la consommations des personnes les classes supérieures.

La Société de Consommation

Jean Baudrillard, sociologue français, a publié une analyse des Trente Glorieuses. Dans celle-ci, il dénonce la frénésie de la consommation : les individus seraient poussés à consommer par la société car la réussite se mesure par la consommation. Celle-ci devient ostentatoire pour que la réussite se voie aux yeux de la société.

La théorie de l’habitus

Selon Pierre Bourdieu, l’habitus est un attribut de l’individu ou de la classe sociale à laquelle il appartient : c’est l’ensemble des dispositions durables acquises par l’individu au sein de son milieu d’origine qui apparaissent dans les attitudes, la manière d’être, les goûts, les langages, la manière de percevoir. Dans sa théorie de l’habitus, Bourdieu montre que l’individu est influencé par la société et qu’il a tendance à reproduire cette influence, influence que l’on retrouve dans sa consommation. Il montre que les classes sociales se distinguent les unes des autres par leur modes de consommation, leur attitude vis-à-vis du corps (savoir-vivre et savoir-être), leurs goûts.

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Les prévisions des consommateurs

Les prévisions des consommateurs influencent la consommation lors de la période courante (croissance, crise, inflation, déflation). Lors d’une inflation, la réaction des consommateurs varie en fonction de l’intensité (plus elle est forte, plus elle est haute).


[1] Par analogie avec l’effet Veblen ou Giffen

 

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