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Les apports de George Friedmann : La sociologie du travail
George Friedmann fut l’un des premiers sociologues du XXème siècle à s’intéresser à la sociologie du travail, à l’influence des techniques et de l’organisation sur la société et les mentalités. Il effectua un apprentissage de mécanicien afin de se rendre compte de la vie que menaient les ouvriers.

Les conséquences du tayloro-fordisme
Il travailla sur les conséquences de l’automatisation et de la rationalisation (parcellisation, division du travail, mécanisation, etc) introduites par le biais des systèmes tayloro-fordiste et bureaucratique sur la qualification des ouvriers notamment à travers son livre Le travail en miettes (1956). Celles-ci sont nombreuses et touchent divers aspects de la vie du travailleurs :
- Au niveau psychologique: Apathie, Monotonie
- Au niveau corporel : Accidents du travail (avec ou sans mort), Fatigue physique
- Au niveau organisationnel : Absentéisme, Turnover, Manifestations, Revendications sociales (s’exprimant notamment par la grève)
- Au niveau de la productivité du travailleur : Réduction de son habileté au travail.
Friedmann fait l’observation que l’organisation du travail tayloro-fordiste a entraine une déqualification des travailleurs : l’ouvrier qualifié devient un ouvrier spécialisé, qui perd sa qualification et qui n’accomplit plus qu’un seul geste.
Les solutions au problème rencontré
Le principal apport de Friedmann est d’enrichir son analyse sur la condition ouvrière du’ne préconisation supplémentaire qui est de prendre en compte les rapports sociaux et les relations humaines. Il propose à cette fin d’enrichir les tâches des ouvriers, de faire tourner les ouvriers sur les tâches répétitives et de créer des équipes autonomes ou semi-autonomes.