Le taux d’intérêt est fonction du niveau de risque. En effet, plus le risque est grand, plus l’investisseur va être exigeant et demander une rentabilité élevée. Il existe donc une relation entre la valeur financière et le risque qui va dépendre du type d’actif concerné (« sans risque » ou « non risqué »). Des outils mathématiques existent pour mesurer la rentabilité et le risque d’un actif spécifique.
Typologie des actifs
On peut distinguer deux groupes d’actifs financiers : les actifs « sans risque » et les actifs « non risqués ». Il est important de souligner qu’en finance, le risque n’est pas synonyme de perte, mais plutôt d’incertitude quant à l’évolution de la valeur.
Les actifs « sans risque ».
Les actifs sans risque se distinguent par une rentabilité certaine, sûre, déterminée à l’avance. Que veut-on dire par rentabilité certaine ? Simplement que les revenus ainsi que le remboursement de l’actif sont certains, connus et déterminés à l’avance.
Les actifs « risqués »
Les revenus futurs attendus des actifs risqués (dividendes, plus ou moins-values de cession, etc) ne sont pas connus de façon certaine. Dans ce cas-là, on ne peut connaître que le taux de rentabilité prévisionnel ou espéré.
La rentabilité d’un actif risqué sera toujours supérieure à celle d’un actif sans risque. On aura en effet : Rentabilité d’un actif risqué = Rentabilité d’un actif sans risque + Prime de risque.
Le modèle du MEDAF permet de déterminer l’importance de la relation entre l’évolution du cours d’un actif et celle du marché. Des modèles alternatifs au MEDAF existent, corrigeant certaines de ses imperfections.
Évaluation du risque
Pour mesurer le risque d’un actif, on utilise l’écart-type, soit la racine carrée de la variance.
En mathématiques, on utilise la variance pour mesurer les écarts à la moyenne, ce sans tenir compte du signe (c’est pour cela qu’on élève les écarts au carré) :
Variance = (somme des écarts à la moyenne)²
Écart-type = √(Variance)